L’étiomédecine

 

"L’énergie est de l’information en mouvement,

et ça n’est que ça" 

 (déf J-L Brinette).

 

 

Par conséquent,  lorsque le patient « bloque » sur une information, le mouvement s’arrête et l’énergie ne circule plus.

 

L'étiomédecine est un outil qui permet de relancer le mouvement énergétique en aidant la libération de l'information qui a été vécue comme agressive par les cellules, leur permettant ainsi  de sortir de leur position de défense face à cette information, de relâcher leur  membrane  et de mieux communiquer avec le milieu extra-cellulaire.

 

Et c'est en libérant cette information sur un plan cellulaire que le patient va pouvoir libérer la mémoire de la souffrance associée et retrouver une meilleure adaptation à ce qui l'entoure. 

 

L’étiomédecine est une méthode de traitement qui permet au patient de lâcher les mémoires de souffrances ou conditionnements qui sont les filtres à travers lesquels il appréhende son milieu environnant, son  existence et qui sont devenus les germes de son mal-être (douleurs, sensibilité exagérée, fatigue, angoisses, réactions disproportionnées, etc…)

 

Lorsque nous vivons un événement ou une situation traumatiques, les émotions négatives sont ressenties par et avec le corps dans son ensemble. Le sentiment de peur, par exemple, va se vivre aux niveaux cardiaque, respiratoire et hormonal. Mais alors que le stimulus à l'origine de la peur disparaît, le sentiment de peur s’imprime et nous en gardons une trace émotionnelle. C'est cette persistance émotionnelle qui se fixe au plan cellulaire.

 

Une fois la situation émotionnelle négative vécue et enregistrée par le corps, et bien au-delà de la dimension consciente que l’on peut avoir de son propre fonctionnement, un système de "protection" va se mettre en place autour du refus de renouveler l’expérience émotionnelle négative.

 

Cet « évitement » émotionnel consiste à se protéger des éléments extérieurs que nous pensons être la cause de notre souffrance, comme par exemple, ne pas monter dans des ascenseurs quand on est claustrophobe...

Or, le fait d’éviter les ascenseurs ne change rien à la claustrophobie en elle-même.

Cet évitement diminue la capacité à communiquer, à échanger avec le milieu extérieur, rendant la souffrance originelle centrale dans notre organisation affective et relationnelle.

Cela vaut aussi bien pour la dimension physique que psycho affective. 

 

Eviter certains facteurs externes ne fait donc pas disparaître la souffrance et comme il est impossible de lui échapper puisqu’elle est et a été  ressentie.

 

Les  événements  ne  sont  pas  les  causes  mais  les révélateurs  de ce que nous sommes en nous montrant ce que nous avons été dans leur déroulement.

Ils  nous  montrent  QUI  nous sommes  et  quels filtres nous empêchent d’accéder à notre réelle nature.

 

Le  thérapeute  en  étiomédecine  ouvre  sa  sensibilité  à  celle  de  son  patient, l'invite à s'impliquer, se responsabiliser, le laisse s'exprimer le plus souvent en silence, sans le juger,

le laisse libre sans induire.

 

Ainsi, le praticien ressent ce que son patient vit et celui ci peut alors commencer à lâcher ses souffrances.

De ce  fait, le regard  que  pose ensuite  le  patient  sur les choses  ne se fait plus au travers  de ses  lunettes  « habillées » de mémoires résiduelles. 

Il peut envisager une vision et des actions plus justes là où il n’était que réactif.

 

Pendant la séance, la seule prérogative du thérapeute sera de reconnaître les informations qui sont non acceptées, non reconnues, non ou mal comprises par le patient au travers de son histoire, être synchrone,

Cela pourra être par exemple une pollution physique qui fausse son regard sur les choses (drogues, certains médicaments…) ou une pollution psychique (les conditionnements éducatifs, de morale, les prises de pouvoir des êtres ou des systèmes…) Pollution qui sera le filtre sans cesse reproduit dans son schéma de fonctionnement.

 

Ce n’est qu’en identifiant l’information correspondant au « ressenti » qu’il partage pendant le soin, que le patient conscientisera ce qui génère son mal-être et pourra ainsi s’ouvrir à une autre expérience de la vie.

l'Adaptation: le juste n'est pas l'idéal, l'adaptation n'est pas l'absolu.

(" Max Bernardeau. Chant de Conscience").

 

 

 

 

 

Ce n’est donc pas la cause de la souffrance mais bien la souffrance en elle-même qui devient le point d’ancrage autour duquel nous nous (dés)adaptons au monde qui nous entoure et qui définit le regard que nous portons sur la vie en général.

 

L'étiomédecine est une technique

qui aide donc à la libération de ces mémoires de souffrances

permettant ainsi, une meilleure adaptation à notre environnement.